J-4.
Oui, dans 96 heures, c’est la rentrée. Mais pas n’importe laquelle. Cette fois-ci on a visé haut. Cette année, avec Margaux on tape dans le FAT ! (Margaux = grande copine tant au sens propre que figuré (pas tellement dur du haut de mes 1m58) )
On a décidé de suivre un cursus 100% en Anglais, après tout, quitte à se vautrer, autant se planter en beauté. Non, j’déconne. En somme, on s’est surtout convaincue d’un fait réel : c’est quand même dix fois plus intéressant de pouvoir ressortir d’une filière bilingue, et de pouvoir dégainer de l’english à tout bout de champ, sans se cantonner à la blague merdique du « bryan is in the Kitchen » si convoîtée. (coucou Gad) Et puis, tu te vois toi arriver chez Chanel en balançant : « Hello i love le Luxe, and peut-être que you can recruter me? » C’est juste impensable.
Et comme Margaux c’est une nana qui te motive en deux sms et trois emojis, elle a décidé qu’on serait les reines du monde après deux années bilingue. Qu’on pourrait tout vaincre, et qu’on aurait tout donné. J’ai répondu qu’elle était tarée et j’ai avalé trois tartines de nutella (bio). (( Soit dit en passant, on vous donne rendez-vous dans un an (hope so, même un peu avant) pour évaluer le résultat! ))
Avant de reprendre le chemin de l’école, j’ai donc décidé de me consacrer pleinement à vous. Oui, à vous. Parce-Que mine de rien, deux mois de convalescence/vacances, c’est long, et ça ne laisse pas un max de time pour se repositionner dans le game de la blogosphere. Alors no worries, je ne vous ai pas oublié, j’ai juste tenté de déconnecter légèrement, et bien que vous, trop présents dans mes pensées (coeur d’amour), j’y suis arrivée.
Un été sous le signe du repos, et d’un retour au source essentiel. Quelques kilos plus tard, me voilà à nouveau. PARIS. Oh Mon cher PARIS. Arriver en plein mois d’août dans la capitale, c’est comme prendre le dernier métro : c’est vide, archi vide, t’as peur de ce silence qui règne, et même si en regle générale la foule qui grouille à 8h du mat’ à Bastille ça te colle de l’urticaire, ben à l’instant même tu paierai pour qu’on te livre 300 personnes qui chantent du Cabrel et qui puent la transpi.
Les chewing gums ne sont plus collés au sol, les potes toujours en vacances, les ruelles ne sentent plus l’urine, les mamies ne promènent plus leurs chiens, et les restos sont fermés. Heureusement, mon maraicher est toujours en place à Aligre, et j’ai embarqué mes deux paires de Jimmy Fairly, petites solaires que j’aime tant et qui me redonnent le sourire. (Cette année j’ai fais un peu ma star, j’ai opté pour deux montures totalement différentes, cf. photos)
Laissez-moi vous raconter un peu. Jimmy c’est le pari audacieux de Sacha et Antonin, qui ont créé leur start up en 2010. Des lunettes, monture et verres compris, pour moins de cent euros ? Owiiii C’est possible !
Après s’être doucement mais sûrement installés à Toulouse, Lyon, Lille et Paris, ils décident cette année d’innover avec leur petit trésor au 45 de la rue Montorgueil : le Café Lunettes de Jimmy Fairly.
Comme son nom l’indique, (et non vous ne rêvez pas) ici en plus de s’offrir sa paire de lunettes à 99€, on déguste un café dans un espace convivial et c’est gratoss !
Le genre d’espace où t’as envie de poser tes valises (à deux doigts de demander au vendeur si on peut privatiser la boutique pour une semaine)
Blanc, bois, blond, marbre, un peu de métal. C’est du design type New-yorkais Parisien qui fait plaisir à tes pupilles. Cette diversité de montures, dessinées en France et fabriquées à la main en Italie, qui ornent l’espace et qui se fondent dans le décor.
Et cerise sur le pompom, si tu achetes une paire, Jimmy en donne une neuve à une personne dans le besoin via une assoc’ partenaire.
Acheter Qualité, Français, et Aider. C’est quand même l’achat de l’année, faut s’le dire.
Café Lunettes Jimmy Fairly
45 rue Montorgueil
Métro Etienne Marcel