Qu’on se le dise, ce que je vis là n’est pas une première : j’ai l’impression de vouloir faire le tour du monde des cures Detox. Je suis tellement omnibulée par ces potions magiques qui offrent une expérience hors du commun pendant quelques jours ou quelques heures, que j’en perds parfois mes neurones. Cette fois, j’ai décidé de faire un break gastrique un brin plus long. En apparence, rien de très compliqué, mais dans les faits, c’est tout autre chose. Venez par là que j’vous raconte !
Une journée, six jus BIO et le respect de deux heures de battement entre chaque bouteille : le chrono est lancé ! J’ai rangé mes avocats, mon quinoa et ma pseudo angoisse du « comment j’vais faire sans rien mâchouiller mygad ». Mes 18 bouteilles, mon mode emploi et moi même partions donc pour trois jours entiers de cure. Mais avant de démarrer, on lit la composition et les calories (éléments essentiels)
Jus n°1 : Pomme, Infusion de Tisane, Citron vert, Menthe – 114 kcal
Jus n°2 : Pomme, Carotte, Fenouil, Orange, Citron, Curcuma – 185 kcal
Jus n°3 : Pomme, Carotte, Ananas, Betterave rouge, Citron, Gingembre – 194 kcal
Jus n°4 : Pomme, courgette, épinard, Citron, Menthe – 154 kcal
Jus n°5 : Pomme, ananas, courgette, eau de coco, citron vert, citronnelle – 154 kcal
Jus n°6 : Noix de cajou, datte, vanille, charbon actif – 286 kcal
À la lecture, tout semble parfait donc. Les petites bouteilles sont canons, softs et légères (comme mon ventre dans 4h je l’espère – ) La compo est au summum de la healthytude et tout EST BIO !
MA JOURNÉE EN BOUCHONS :
Sachez d’abord que les récipients n’ont pas l’air si grand, mais très sincèrement, il y en a LARGEMENT assez. Entre nous, le deuxième jour j’ai laissé environ un quart de chaque jus. C’est tellement rassasiant ! Le point positif : aucune fatigue, aucun mal de tête (ce que je redoutais) Le double point positif : quand la faim commence à me gagner, j’attrape mon breuvage et trois minutes plus tard c’est réglé. Niveau praticité, on est au max : deux bouteilles dans mon bag et je peux enfin partir au boulot tranquille (sans avoir à fermer quinze fois le couvercle de ma gamelle pour ne pas qu’elle dégouline #huileàdonf) Le réel souci qui s’est présenté à moi, et assez rapidement d’ailleurs, c’est le fait de ne rien manger. Rien de rien. Du jus H24, pas de solide, que du liquide. Les goûts sont très bons et équilibrés mais le problème ne venait pas de là. C’était vraiment ce manque, ce besoin vital de manger et de mâcher que j’ai réussi à repérer. La BIG erreur de ma part : je pense ne m’être pas suffisamment préparée à cette cure. J’aurai probablement dû diminuer mes rations les jours précédents et manger davantage « léger ». Sur les effets ressentis, je n’ai eu – à mon grand étonnement – aucune hypoglycémie ni de carence en particulier. La seule sensation notable était donc cette espèce de faim accrochée (qui te serre l’estomac et qui te fait ouvrir par magie le placard de Kinders deux jours plus tard #fail)
Les Gros + : mon organisme au repos à 400%, pas de coup de pompe et ma peau d’ado enfin sans mes petits boutons ! En FORME O-LYM-PIQUE !
Partons du principe de base : « La détox consiste à éviter les aliments acidifiants et les plats industriels préparés. Cette forme d’alimentation particulière aide l’organisme à se débarrasser des toxines, et à passer d’un équilibre acido-basique acide à un pH légèrement alcalin. Un milieu légèrement alcalin favorise l’élimination des graisses par l’organisme. »
Le concept est clair, et efficace. JUICE DELIGHT propose chaque jour 5 compositions de jus pressés à froid et 1 lait aux noix végétalien : des goûts sains et audacieux. En somme, la réussite d’une détox tient donc au choix des recettes, mais aussi et surtout à l’équilibre des fruits et légumes. Tous les jus DETOX DELIGHT ont une teneur en légumes de 40 à 50 % min. Chaque bouteille de 440 ml contient 2-3 kilos env. d’ingrédients végétaux ce qui fait près de 12 kilos de fruits et légumes consommés chaque jour. Le pompom sur la garonne : 100% bio, pressé à froid, végétalien, sans gluten, sans additifs, ni conservateurs, ni chauffé, ni pasteurisé. (j’ai plus de souffle et y’a trop de virgules, j’arrête ici)
BILAN ?
J’ai adoré. J’ai tenu deux jours et demi puisque Madame Mâchoire hurlait à l’abandon. Au vue de mes tendances jusqu’auboutiste, j’ose espérer retenter la merveilleuse expérience et cette fois-ci, passer mes 72h sans mastiquer ne serait-ce qu’un raisin sec.