23H30, et je me pose EN-FIN! Wow, quel mercredi intense et riche en émotions! J’avais envie de vous raconter ce qu’il m’est arrivé aujourd’hui aux alentours de 14h.
Après avoir déjeuné avec ma copine Mathilde (bien que déjeuner soit un grand mot, nous nous sommes jetées sur le premier Ronald venu), j’ai sauté dans le métro. J’ai profité des quelques stations pour feuilleter mon livre du moment (HTBAP by Caroline de Maigret), et j’ai pris le changement à République. Toute première à vouloir descendre de la rame, fière comme un gardon, droite comme “i”, j’appuie sur le bouton. Je me précipite donc pour aller chercher ma correspondance, jusqu’au moment (fatidique) où je trébuche sur un objet inconnu. Plus de peur que de mal, je me relève et attrape “la chose” qui venait de me pourrir mon aprem (et accessoirement mon genou). C’était en fait un petit porte carte en cuir, noir, marqué de deux initiales couleur OR “M.C”. Pressée et déterminée à rentrer chez moi, je le glisse dans mon manteau et me promets de regarder plus en détails son contenu, une fois arrivée.
20 minutes plus tard, me voilà au milieu de l’appartement (vu son état, on croirait presque au passage d’une tempête xintia). Sac rangé, je troque mes boots pour des vieilles charentaises moutarde (non, c’est archi faux mais bon ça sonnait bien), et je saisis ce petit étui. À l’intérieur, deux cartes de crédit! Une identité, et un numéro de compte en banque. Premier réflexe : aller chercher sur google. BINGO! Sans vraiment réfléchir, je compose le numéro de téléphone que j’ai trouvé, et je laisse un message vocal en racontant ma mésaventure. Monsieur me rappelle, nous nous donnons rendez-vous à Bastille 15 minutes plus tard. Après trois bises, deux tapes sur l’épaule, dix petits “Oh Merci Mademoiselle, Merci!” et un “Mais quelle chance j’ai, je vous remercie beaucoup, c’est rare de nos jours les personnes aussi sincères et honnêtes que vous. Merci de m’avoir contacté et rapporté mon étui”.
Aujourd’hui, j’ai eu de la chance. En me vautrant dignement devant 50 personnes, j’ai gagné le droit de voir le bonheur dans les yeux de Marc. Marc, ça pourrait être mon papa. Et puis comme je fais partie de ces gens qui pensent qu’on ne rencontre jamais personne par hasard, je n’ai pas été étonnée d’apprendre que Marc est un ancien communicant et qu’aujourd’hui il est devenu écrivain conseil,prestataire en écriture. Marc m’a demandé mon adresse postale, mais il n’a pas voulu me dire pourquoi. Et pour Marc, aujourd’hui, j’ai fait ma B.A .