Ce soir, et après six heures trente de supplice, je récupère enfin mes jambes. J’accepte avec amour ce besoin violent de prendre dix douches et d’accueillir mon lit comme le Pape, en jetant confettis, riz, et quelques tomates aussi.
A vrai dire, je viens de vivre le pire voyage all over the world, de toute ma vie ever. Ce genre de moment atroce, tel un truc qui te troue le cerveau, qui te fait saigner du nez et qui pourrait même te siphonner tout ton compte en banque. Bon, c’est très imagé, mais dans mon fort intérieur, j’suis sûre que même mon ADN a du se modifier.
Brièvement, j’me suis tapée NICE-TOULOUSE en covoiturage. Sur blablamachin, l’annonce avait laissé entrevoir une voiture sympa, une conductrice plutôt cool et des pneus assez neufs. Tout était de la partie, sauf peut être : les 6 arrêts pour faire « pipi », le parkinson des doigts de Madame, son chat malade des reins et ses coups de freins abominables.
Bon, si je vous raconte tout ça, c’est qu’il y a forcément UN point positif dans cette histoire : j’étais parée, armée jusqu’aux dents, pour résister à cette terrible aventure. Autour du cou, LA pièce qui te sauve de tout.
Le lien ultime qui te permet de rester élégante en toutes circonstances, qui, d’un coup d’un seul, te fait oublier qu’il fait cent six degrés, et que t’es à deux doigts de clamser.
Mon coeur partagé entre souffrance du voyage, bonheur et positivité. Je repensais subitement à la semaine passée, je me revois pratiquer la danse de la joie devant le facteur, un matin aux alentours de dix heures. Ravie d’accueillir mon charmant colis, rempli de beauté et d’amour.
A l’intérieur, c’est tout un esprit que l’on retrouve. Au delà d’un somptueux collier 100% fait main, MADE IN FRANCE, en EDITION LIMITÉ, j’ai eu le plaisir de porter LA vision moderne de la féminité. Le bijoux qui te permet d’exprimer ton style avec simplicité, le collier passe-partout mais que l’on remarque à chaque coin de rue (paradoxal, n’est-ce pas?).
Cerise sur le chapeau : Julie Terranova (la talentueuse créatrice) est aussi une sudiste. Née à Nice de mère libanaise et de père sicilien, elle quitte son sud natal à 18 ans, pour partir vivre à Paris. Durant cinq ans elle mène parallèlement études, premiers boulots et projets personnels autour de la couture et du bijou. En septembre 2013, devant le succès grandissant de ses bijoux, elle décide de se consacrer au développement de sa marque. YAY a ainsi officiellement vu le jour !
Ce soir, en rentrant, j’ai tout enlevé, sauf mon collier. J’ai cassé les codes, et désormais, je suis fière de vous l’affirmer : je suis une YAYGIRL.

